Moi, Auguste, empereur de Rome… Autour de l’exposition du Grand Palais
Inventeur du portrait officiel, chanté par les plus grands auteurs latins, empereur à l’exceptionnelle longévité, Auguste est pourtant moins connu du public moderne que César, Caligula ou Néron. Sans doute les bons empereurs furentils moins intéressants. L’image d’Auguste, objet de la propagande des dictateurs modernes, a aussi été brouillée, simplifiée, caricaturée. L’approche de l’historiographie moderne permet peut-être, deux mille ans après sa mort, de mesurer ce que sa démarche eut d’original en politique, dans le domaine culturel, sur le plan artistique, en quoi l’homme est finalement moins une statue monolithique qu’un être attachant et complexe et quel héritage il a laissé jusqu’à nos jours.
Par Daniel Roger, conservateur en chef du patrimoine au département des
Antiquités grecques, étrusques et romaines au musée du Louvre et
commissaire de l’exposition.
VENDREDI 16 MAI 2014 À L’ALCAZAR
18H – SALLE DE CONFERENCE
Proposée par le département Civilisations en partenariat avec l’Association des Journées de l’Antiquité
ALCAZAR, Cours Belsunce, 13001 Marseille.
Contact : Sabine Luciani