Aurorae Libri, février 2014 | Les Amis du Vieux Riez
La Vita Maximi , document écrit en latin à la fin du VIe siècle par un certain Dynamius, est le récit éclifiant de la vie d’un illustre saint provençal. Son protagoniste, Maxime (av. 427-ap. 452), fut abbé de Lérins avant de devenir l’évêque de Riez, ville située dans les Alpes-de-Haute-Provence. La Vie de Maxime constitue un témoignage privilégié à la fois sur une époque qui peut être qualifiée d’âge d’or de la Provence et sur une tradition qui fait de Maxime un bâtisseur tout autant que le protecteur de sa cité.
Ce texte rare n’avait, jusqu’à ce jour, jamais fait l’objet d’une édition en français. Le mérite de sa traduction revient à cinq chercheurs qui se sont réunis pendant plusieurs années dans le cadre d’un séminaire de recherche.
Paul-André Jacob, docteur en histoire, en a établi une première version dès 2009. Pascal Boulhol, professeur de langue et littérature latines et chercheur au Centre Paul-Albert Février (AMU-CNRS), l’a ensuite retravaillée et complétée, avec le concours de spécialistes de la Provence antique : Philippe Borgard, Jean Guyon et Marc Heijmans, chercheurs au Centre Camille Jullian (AMU-CNRS). Leur contribution a permis de porter une attention particulière au contexte archéologique et historique du récit.
En plus de la Vie de Maxime (texte, notes et traduction), ce livre inclut l’éloge connu sous le nom de Panégyrique de saint Maxime que l’on doit à l’évêque Fauste de Riez (av. 427-ap. 485/486), avec une traduction nouvelle. Les deux textes sont éclairés par une introduction qui en présente à la fois les auteurs, le contexte et le contenu. Ces textes sont également accompagnés de deux documents inédits en français, ainsi que d’index des auteurs, des œuvres, des noms de personnes et des lieux.
(Extrait de la 4e de couverture, crédit Aurorae Libri)
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