Pan a franchi le Rubicon : recherches sur le dieu-bouc romain
Samedi 24 octobre 2020, à partir de 14h
Maison méditerranéenne des sciences de l’homme
Salle Georges Duby
JURY
– Sabine Luciani, professeure des universités, Aix-Marseille université, France
– François Quantin, professeur des universités, Aix-Marseille université, France
– Philippe Borgeaud, professeur émérite, Université de Genève, Suisse
– Francesca Prescendi-Morresi, directrice d’études, EPHE, France
– Emmanuelle Rosso, professeure des universités, Sorbonne Université, France
– Bénédicte Delignon, professeure des universités, ENS de Lyon, France
– Corinne Bonnet, professeure des universités, Université Toulouse-Jean Jaurès, France
– Pierre Gros, professeur émérite, Institut de France, Académie des Inscriptions et Belles lettres, France
Résumé de la thèse
Le sujet de cette thèse de doctorat est un être hybride, mi-homme, mi-bouc, le dieu grec que les Anciens nommaient Pan. Toutefois, on n’adoptera pas ici le point de vue hellène sur cette divinité, mais plutôt celui de Rome, qui accueillit de bonne heure le dieu parmi les siens. Il s’agira donc, dans ce travail, d’établir une monographie aussi exhaustive que possible sur la figure du Pan romain, entre le Ve siècle av. notre ère, où son iconographie apparaît en Italie, et le IIIe siècle de notre ère, avant que le discours chrétien ne s’empare du personnage. Tout au long de ces huit siècles, on questionnera les modalités selon lesquelles Pan, dieu grec, impose sa présence dans le panthéon et l’imaginaire romain. Pour mieux appréhender la complexité et les diverses facettes du sujet, le présent travail s’attache à employer une méthode interdisciplinaire, alliant à l’étude des textes celle des images, de l’archéologie et de l’histoire.
Émilie Borron est agrégée de lettres classiques et occupe depuis septembre 2020 un poste de professeur dans le secondaire. Elle a été sous contrat doctoral avec monitorat d’enseignement de 2017 à juin 2020 (Aix-Marseille université). En 2018 et 2019 elle a été boursière de l’École française de Rome.
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