Le projet « Construire l’église-monument par les textes et les images (Ve-XIIe s.) » (E-cclesia), porté par le unités de recherche TDMAM, LA3M, CCJ et IRAA, a été financé par l’Institut d’archéologie méditerranéenne ARKAIA dans le cadre de l’appel à projets « Amorce » 2022 (fin des activités : décembre 2022).
Il a pour objectif l’élaboration intellectuelle, la constitution documentaire et l’analyse historique d’un corpus original de textes et d’images relatifs à l’architecture et au décor des monuments chrétiens en Occident. L’exploitation de cette masse documentaire est à même de renouveler en profondeur la perception du bâtiment-église en tant que phénomène culturel majeur, notamment dans l’aire méditerranéenne dès le Ve siècle. Pluridisciplinaire par essence et interrogeant à grande échelle le phénomène culturel de l’édification, la possibilité et le succès du projet E-cclesia reposent sur la constitution d’un réseau international de chercheuses et de chercheurs spécialistes des questions philologiques, artistiques, épigraphiques et archéologiques, et travaillant sur des espaces géographiques très divers.
C’est à la constitution et à la structuration de ce vaste réseau qu’est consacrée la demande AMORCE. Au cours de cette année, il s’agira de réunir les partenaires lors d’ateliers de travail durant lesquelles la méthodologie envisagée sera mise à l’épreuve de corpus-test (concernant l’espace basilical) pour formaliser le cadre historique général des questionnements et faire l’inventaire des moyens et des compétences nécessaires pour mettre en oeuvre un projet de grande ampleur sur cette thématique. Il s’agira aussi de produire les premiers résultats démontrant l’efficacité du questionnement et la légitimité du consortium à porter un projet ambitieux et novateur dont la finalité est le dépôt d’une demande d’ANR en 2023.
Le projet E-cclesia naît du constat selon lequel le très riche vocabulaire lié à l’église-monument, objet la plupart du temps de simples glossaires, doit être soumis à un nouvel examen dans la mesure où il n’a jamais été étudié de manière systématique dans une double perspective, synchronique et diachronique, attentive aux évolutions sémantiques, seule susceptible de donner une épaisseur aux mots et un sens au langage. Les images figurant des bâtiments ou des éléments architecturaux ont de la même façon été étudiées en tant qu’images de l’Église-institution ou concept, plus rarement comme le reflet d’un discours visuel particulier sur l’édifice ecclésial et ses propriétés théologiques ou poétiques.
Financé par l’Institut d’archéologie méditerranéenne ARKAIA - Fondation A*Midex, dispositif « Amorce ».
SITES
– ARKAIA
https://www.univ-amu.fr/fr/public/institut-archeologie-mediterraneenne-arkaia
– Carnet Hypothèses
https://ecclesia.hypotheses.org/
Coordination
– Gaëlle Herbert de la Portbarré-Viard (AMU - TDMAM)
– Andreas Hartmann-Virnich (AMU - LA3M)
– François Quantin (AMU - IRAA)
– Marc Heijmans (CNRS - CCJ)
Financement
– ARKAIA Institut d’archéologie méditerranéenne Arkaia
Partenaires
Aix-Marseille Université - CNRS (Textes et documents de la Méditerranée antique et médiévale, Laboratoire d’archéologie médiévale et moderne en Méditerranée, Institut de recherche sur l’architecture antique, Centre Camille Jullian)
Centre de recherches historiques - Paris)
Centre d’études supérieures de civilisation médiévale - Poitiers
Ecole nationale des chartes / Centre Jean-Mabillon - Paris